Cette semaine, je m’intéresse à une industrie à laquelle je n’avais encore jamais consacré d’épisode. Avec la célèbre DJ Anetha et son compagnon Jules, tous les deux fondateurs de « Mama loves ya », nous nous intéressons à l’industrie musicale. Comment des notions-clés telles qu’environnement, empreinte carbone, développement durable, sont-elles perçues dans cette industrie ? Les artistes sont-ils sensibles à ces questions ? Autant d’interrogations auxquelles répondent mes deux invités. Ils sont à l’initiative du collectif « Mama love ya” qui cherche dans un premier temps à accompagner les artistes et à les aider à structurer leurs activités puis dans un second temps à transformer les rouages de cette industrie pour la verdir et réduire considérablement l’empreinte écologique des artistes. J’espère que cet épisode vous plaira. Très bonne écoute à toutes et à tous !
Bonjour à tous les deux !
Bonjour !
Bonjour !
Je suis ravie de vous rencontrer. Vous êtes Anetha et Jules et vous êtes les fondateurs du nouveau label, maison de production…, je ne sais pas trop, vous allez nous en dire un petit peu plus, qui s’appelle « Mama loves ya” et qui se veut éco-responsable. On va parler de tout ça. Peut-être, dans un premier temps, vous pouvez commencer par vous présenter.
Moi, c’est Anetha, DJ et productrice depuis plus de huit ans maintenant. A la base, je suis architecte de formation et j’ai fait un virage il y a quelques années pour faire de la musique et depuis j’ai monté mon label de musique électronique et je fais plein de dates autour du monde.
Moi, c’est Jules. A la base, j’ai un profil plutôt avocat droit des affaires corporate et ça fait pas mal de temps que je suis Anna aux côtés des autres membres du collectif dans toute la partie structuration de sa carrière et tous les à-côtés en lien avec sa bookeuse.
Comment l’idée t’est venue d’opérer ce virage professionnel ? Est-ce que ça s’est fait progressivement ? C’était d’abord une passion, j’imagine, qui a déteint sur le monde professionnel ?
C’était une passion. A la fin de mes études j’ai voulu prendre une année un peu off parce que c’était quand même 6 années d’études un peu lourdes. Je mixais un peu au début dans quelques bars et j’avais quelques contacts et puis au fur et à mesure, pendant cette année, les choses se sont accélérées. Je me suis dit : « Allez, j’essaie de me lancer là-dedans » parce qu’il me manquait quelque chose un peu dans l’architecture. Je ne m’épanouissais pas autant que dans la musique où il n’y avait pas vraiment de limite. Ca s’est construit au fur et à mesure des années et ça continue de progresser.
Un peu malgré toi ?
Oui voilà, un peu malgré moi mais c’est bien. Ca nous fait réfléchir avec la pandémie aussi et puis chaque année est différente mais c’est intéressant.
L’idée est née assez récemment de créer cette agence qui propose aussi un mode de fonctionnement un petit peu différent. On l’a dit avant de commencer cet enregistrement et vous me l’avez dit, ça vous a permis de sortir la tête de l’eau et de réfléchir à comment vous fonctionniez, comment tout se passait. Est-ce que, Jules, tu peux nous en dire un peu plus sur sur cette nouvelle maison que vous avez créée ?
Sur le papier, c’est une agence mais comme tu disais tout à l’heure, on essaye de notre côté de voir ça plutôt comme une famille, comme une communauté. Le premier constat qu’on a fait c’est de se dire qu’aujourd’hui être DJ, c’est pas juste faire la teuf autour du monde, voyager et s’amuser. C’est un vrai métier, c’est une carrière à construire. Il faut évidemment être très bon en production de musique, il faut réaliser des bonnes prestations mais c’est aussi beaucoup d’à-côtés comme la communication, savoir évidemment gérer tous les réseaux sociaux (ce qui peut être chronophage et pas toujours très simple) et puis tous les aspects un petit peu annexes auquels les artistes ne se confrontent pas forcément dès le départ, toute l’administration, tout le travail qu’il y a à faire sur l’édition des oeuvres, le travail avec la Sacem notamment… Un des premiers objectifs, c’était de se dire que les revenus d’un DJ proviennent à 90 voire 95 % des cas de ses tournées, de ses gigs et donc l’objectif c’est d’essayer d’arriver peut-être pas à du 50/50 mais de plus travailler avec les artistes en amont pour essayer de les aider à se diversifier en travaillant sur l’édition de leurs oeuvres, en travaillant un peu en dehors du club aussi, c’est d’autant plus d’actualité en ce moment. Ce qu’on a vu, c’est que c’est compliqué et c’est pas forcément le coeur de métier d’un artiste. L’objectif, c’est de pouvoir proposer toute l’expérience qu’on a au sein du collectif à des nouveaux artistes émergents pour leur offrir cette expertise et les aider à se préparer sur ces aspects-là dès le début. Le deuxième constat qui nous trottait un petit peu dans la tête depuis qu’on fait toutes les tournées avec Anetha, depuis deux-trois ans et qui s’est renforcée un petit peu avec le confinement, c’est le volet écologique. Forcément quand on prend un petit peu de recul et un petit peu de temps pour penser à ça, un DJ qui tourne très bien, qui fait le tour du monde et qui fait une centaine de dates par an, son impact carbone est pas top. Il y a quelques initiatives et quelques calculs rapides qui montrent que l’impact carbone d’un DJ en un mois équivaut à celui d’un citoyen normal sur une année. L’objectif était de servir aussi de ce confinement et de cette prise de conscience pour aussi travailler sur ces aspects-là.
Ces aspects-là, est-ce qu’ils ont été évoqués un petit peu dans vos sphères professionnelles ou pas du tout c’est complètement innovant, l’idée commence à émerger ? Est-ce que toi, Anetha, tu as pu avoir ce genre de discussions avec d’autres DJ ?
Il y a déjà eu pas mal d’initiatives notamment un ami artiste qui s’appelle Simo Cell qui a fait une publication dans Libération, il y a quelques mois juste avant le confinement, et qui était très intéressante. C’était un peu un état des lieux d’un DJ et de son impact et comment lui il pouvait y pallier. Il voulait l’écrire dans un média pour vraiment acter le truc et qu’il ne recule pas après. C’est facile de dire mais après l’appliquer c’est dur parce qu’il y a beaucoup d’acteurs qui entrent en jeu. Ca ne vient pas que de nous, il y a les agences de booking, les promoteurs, il y a tout un microcosme autour de l’artiste qui fait que c’est compliqué de bouger tout le monde. Au niveau des festivals, il y a des choses qui ont été faites et qui sont super comme We love green. Il y a plein d’initiatives aussi au niveau par exemple du matériel. Dernièrement on a reçu une demande de personnes qui créent des sound system avec des panneaux photovoltaïques. Il y a déjà plein de choses qui se font. On n’est pas forcément au courant mais quand on commence à en parler, on voit qu’il peut y avoir des ramifications entre chaque acteur de notre milieu.
L’idée, c’est de s’inscrire un petit peu dans toutes ces initiatives, de mieux connaître ce qui se fait et puis, si possible aussi, de pouvoir sensibiliser la scène et le milieu et puis les élus ? Les motiver à essayer de rejoindre ce genre d’initiatives.
Le festival We love green que tu mentionnais, est-ce que finalement il reste un peu unique ou est-ce que beaucoup de festivals ont commencé à prendre cette direction, en France ou partout dans le monde ?
Il n’y a pas que We love green. J’en parlais avec les organisateurs de Soenda. C’est un festival pour qui je mixe souvent qui est en Hollande et eux aussi, ils ont une réflexion sur du long terme, avoir un impact carbone moindre, avoir des consignes au niveau des verres, plein de choses comme ça. C’est sûr qu’un festival comme ça ça consomme beaucoup mais on peut, avec des petits moyens, commencer à réduire cet impact. Il y a beaucoup d’initiatives. Mais il y a aussi des festivals qui ne s’inscrivent pas là-dedans et ça devient vite un parterre de gobelets en plastique par terre, c’est pas génial…
Ça, ça existe toujours en 2020/2021 ?
Oui, quand je jouais dans les derniers festivals l’été dernier, oui ça existait. C’est des gros festivals, des espèces de machines et ça fait un peu peur, c’est vrai. Un moyen de pallier ça c’est de rester en petit comité, rester un peu plus éthique et local. Par exemple, il y a un festival où j’adore jouer en Allemagne qui s’appelle Nation of Gondwana. C’est vraiment un festival à petite échelle, je parle de 7000 personnes, c’est pas immense mais c’est des gens qui respectent, qui font ça depuis une vingtaine d’années, qui font ça toujours dans le même champ. C’est un festival de transe à la base donc ils sont assez respectueux de leur impact au sol, il n’y a pas beaucoup de déchet, les gens y viennent et s’installent de manière organisée. Il y a même du ramassage en bénévolat après… On sent que certains festivals gardent une échelle humaine et c’est ça qui me plaît souvent dans les organisateurs.
Avec cette agence qui se veut familiale puisque vous êtes tous les deux à l’origine de ce projet, est-ce que l’idée c’est de centraliser toutes ces initiatives pour ensuite pouvoir proposer aux artistes des alternatives, c’est de secouer le monde de la musique ? Comment est-ce que vous allez vous y prendre ?
C’est une bonne question. On essaie d’y aller par étape aussi parce qu’on sait, comme disait Anetha tout à l’heure, qu’on ne peut pas non plus tout changer du jour au lendemain. Il y a des choses qui vont prendre plus de temps que d’autres. Il y a des initiatives et des efforts qui sont plus faciles à faire que d’autres. Le but, c’est d’y aller step by step. Ce qu’on a commencé à faire cette année c’est regarder, à court terme, au niveau de l’agence et aussi surtout des artistes, quels engagements on pouvait commencer à prendre pour amorcer ce changement-là. On pourra en reparler. Le but c’est d’arriver le plus proche possible de la neutralité carbone en sachant évidemment qu’on va pas non plus pouvoir empêcher un DJ de prendre un certain nombre d’avions sur l’année. On travaille pas mal sur la partie compensation qui est un peu controversé. On a rencontré pas mal d’acteurs de l’écosystème pour apprendre comment ça marche, essayer de voir ce qui est mieux que d’autres. On veut essayer d’éviter au maximum le greenwashing en disant : « ok j’ai pris 100 avions, je plante 1000 arbres, je file 100 balles. » Le but, c’est essayer d’apprendre à mieux connaître cet écosystème. On est vachement sollicité, et ça fait assez plaisir, par tout un tas d’acteurs de l’écosystème, surtout français, mais qui font tout un tas de trucs très cool. Quasiment toutes les semaines, on échange avec des partenaires pour comprendre ce qu’ils font, voir comment ça peut s’intégrer dans ce qu’on a prévu de faire. L’idée, c’est de se lancer sur 2021, de faire nos preuves, de voir si on arrive à tenir nos engagements, d’essayer un peu à chaque fois d’aller plus loin, de monter un petit peu une communauté avec nous autour de tout ça et de voir comment ça évolue.
Tu as évoqué les premiers engagements que vous aimeriez prendre, quels sont-ils ?
Il y en a une dizaine pour l’instant qu’on a pris au sein de l’ agence. Il y en a qui sont plus faciles à faire et à tenir que d’autres. C’est les dix premiers engagements un peu en mode « bonnes résolutions de l’année ». Un des gros sujets, c’est essayer de travailler mieux et plus en amont avec les promoteurs pour essayer de mieux caler et prévoir les dates et les gigs entre elles.
Les promoteurs, c’est ?
Les promoteurs, c’est les organisateurs de festivals ou les organisateurs de soirées dans les clubs. Ca arrive très régulièrement que Anetha ou même les autres DJ de l’agence puissent faire sur un même week-end deux ou trois dates dans 3 pays différents. Travailler avec notre bookeuse sur cet aspect-là et sur comment mieux communiquer en amont avec les promoteurs pour booker plus intelligemment et réduire au maximum les déplacements, les déplacements tous les week-ends et évidemment les déplacements aussi entre les dates elles-mêmes. C’est un des premiers engagements.
Privilégier le train à l’avion quand c’est possible justement en centralisant. Par exemple, si j’ai deux dates en Allemagne dans le week-end, c’est plus simple de prendre le train entre les deux dates. Tout ce qui est proche, France et Europe comme l’Angleterre, on peut prendre le train. C’est pas un impact zéro non plus mais c’est quand même mieux que l’avion.
L’idée, c’est pas non plus de faire disparaître tout le plaisir d’assister à un concert. C’est quelque chose dont on pourra pas se passer…
C’est sûr …
Ca peut se décliner aussi sur la partie label, le merchandising qui est ce qu’il est mais qui est quelque chose dont les artistes ont aujourd’hui quand même besoin parce que c’est un revenu un peu complémentaire et en ce moment personne ne dit non à ça. Il y a tout un tas de choses à faire là-dessus. On a déjà amorcé le fait de travailler en circuit court le plus possible, avec des matériaux les plus respectueux de l’environnement et organiques.
Des chutes de déchets de l’entreprise pour la fabrication des vinyles. Tout ça c’est possible et c’est possible de le faire tout de suite. C’est assez cool de pouvoir mettre ça en place. Le label continue à tourner en ce moment donc c’est quelque chose qui est bien à mettre en place dès maintenant.
Un dernier truc, c’est essayer de travailler plus sur le local aussi avec les promoteurs pour faire plus jouer aussi des DJ locaux. Parfois il peut se passer une soirée à Amsterdam avec 10 DJ dont aucun ne vient de la ville ou même du pays. En soi, ok il faut vendre des tickets mais il y aurait eu 5 DJ et 5 DJ locaux, ça aurait pu aussi bien marcher. Et dernière chose qu’on va essayer de faire, c’est quand on se déplace essayer de moins se déplacer pour rien et d’essayer d’avoir un impact local. Evidemment, ce n’est pas non plus toujours évident de le faire tous les week-ends, mais on aimerait bien voilà sur l’année prendre quelques initiatives quand on se déplace notamment avec plusieurs membres du collectif pour rester quelques jours de plus et essayer de mettre à profit un peu le déplacement.
L’humanitaire ou des choses comme ça sur le territoire, se renseigner un peu plus pour être un peu moins dans l’abstrait. Par rapport au programme de compensation, c’est un peu ça qui fait peur, c’est que c’est un peu abstrait. On se donne bonne conscience un peu et on avait l’impression que c’était pas assez. On s’est dit que ça serait bien que, quand il y a des soirées du label où il y a tous les acteurs de la famille, tout le monde participe à une action concrète sur le terrain.
Ce qui est intéressant c’est que vous avez vraiment encore tout à explorer, tous les champs à explorer et que vous pouvez agir à plein de niveaux. Evidemment ça prend du temps mais je trouve que lancer l’initiative et avoir l’audace de le faire d’autant plus là en 2021 c’est vraiment hyper intéressant et c’est pour ça que je voulais vous rencontrer. Même si le projet est assez jeune, ça laisse penser que ça peut quand même transformer, ou en tout cas, aider à transformer l’industrie.
On s’est dit aussi que c’était un message d’amour parce que « mama », c’est le piller, c’est aussi une histoire de famille parce qu’il y a mon frère qui travaille dedans, mes meilleurs amis. L’idée c’était un peu de propager l’amour et en cette année où il y a eu que des messages négatifs, on s’est dit que c’est bien aussi de montrer qu’on est toujours là et qu’on est aussi prêt à accueillir de nouveaux artistes. On voulait vraiment appuyer sur le fait qu’on voulait une note positive pour toute cette année. On ne dit pas qu’on va changer le monde, c’est pas du tout ça. C’était un peu un slogan fédérateur. On va voir comment ça va évoluer…
Est-ce que vous avez l’impression que par rapport à d’autres secteurs le secteur de la musique et du monde de la nuit est un peu en retard pour entamer sa transition écologique ? Est-ce que c’est un secteur qui finalement a été un peu épargné par toutes ces questions ?
Quand on pense écologie et secteurs dans lesquels il y aurait un impact particulier, peut-être que la musique sort pas non plus en premier. On pense forcément à l’énergie, aux textiles. Peut-être que les gens se disent : « La musique… ok elle prend 100 avions à elle toute seule, c’est pas ça qui change la donne.. » Ce qu’on essaye de promouvoir c’est de dire que c’est peut-être pas le secteur qui consomme le plus et sur lequel la marge de progression est la plus forte mais qu’on peut faire ce qu’on peut à notre niveau. Quand des festivals de 20, 30 000 personnes s’organisent avec des mouvements de masse, 20 000 personnes qui se bougent pour assister à ça, 4 scènes, 50 artistes, ça a forcément un impact. L’objectif c’est de se dire ça c’est notre domaine donc on va s’y consacrer un petit peu. Je pense qu’il y a beaucoup d’initiatives et d’acteurs et notamment quand on a lancé ça, il y a aussi eu pas mal de gens qui nous ont dit : « Ok on a déjà essayé il y a dix ans, ça marche pas ». Il y a eu tout un tas d’initiatives qui ont été lancées, après « en retard », je ne sais pas, pas forcément…
Tu as mentionné, Anetha, tout à l’heure, un artiste qui s’est déjà prononcé sur le sujet mais est-ce qu’il y a des pays qui seraient précurseurs ou des festivals, mis à part We love green, qui vous inspirent ? Tu as mentionné celui en Allemagne, est-ce qu’il y en a d’autres ou même d’autres labels ?
Quand j’ai fait mes recherches par exemple sur comment fabriquer un vinyle à partir de déchets, je suis tombé sur un artiste anglais (je ne sais plus son nom) qui a fait tout son vinyle à partir de déchets collectés sur les plages et c’est un vinyle transparent, on voit tous les matériaux donc c’est super beau en plus. Quand j’en ai parlé de ça, apparemment c’est pas un produit qui peut être commercialisé à grande échelle. Encore une fois ça montre aussi les limites de ce genre d’initiatives… Il y a des choses qui ont été faites au niveau des artistes. Il y a Rone qui s’engage à fond dans l’écologie, justement avec We love green je crois, j’ai vu passer un article dernièrement.
Il n’y a pas forcément un pays ou une scène qui est plus en avance que l’autre. La France s’inscrit, j’imagine, un petit peu là-dedans. Chaque pays a son lot d’initiatives parmi les promoteurs, parmi les artistes et non je pense pas que la France soit ni en avance ni spécialement à retard là-dessus
Dans notre musique, il y a certains pays encore où c’est les prémices de la musique électronique ou c’est pas autant développé qu’en Europe. On a plus intérêt à s’y mettre maintenant parce que ça fait longtemps que la musique électronique vit à travers l’Allemagne, la Hollande, la France et l’Angleterre. Je pense que si on ne s’y met pas, c’est un peu honte à nous. L’Amérique du Sud et les pays où le développement de la musique électronique s’est fait plus tard, je pense que les initiatives sont moindres mais elles se font quand même aussi. Je pense qu’il y aura forcément un décalage…
En tout cas, ça donne espoir ! Merci beaucoup à tous les deux, c’était très intéressant. Je suis ravie de vous avoir reçu au micro et puis surtout j’invite toutes les auditrices et tous les auditeurs à suivre votre projet, vous soutenir et voilà à très bientôt !
Merci, à bientôt !
Merci pour l’invit’ !